Pochette de l'album Pourquoi battait mon coeur par Alex BeaupainDébut 2011, Alex Beaupain publie Pourquoi battait mon coeur, album précédant Après moi le déluge. Alex Beaupain y présente un univers un peu différent de son successeur, plus engagé, les touches électros sont plus présentes. Au départ est un bon exemple, mêlant histoire d’amour et politique… Beaupain y est vocalement proche d’Alain Souchon, une de ses références musicales et sur tous ses albums, le rapprochement vocal entre les 2 artistes est parfois troublant. Le titre éponyme de l’album, Pourquoi battait mon coeur, est un autre exemple de chanson plutôt efficace : Beaupain est indéniablement un faiseur de tube trop méconnu.

Un des extraits de l’album est le duo avec l’inévitable Camélia Jordana : Avant la haine. Lire la suite de

Pochette de l'album Après moi le déluge d'Alex Beaupain« Je suis un dernier souffle, je suis un premier cri
Un vieil homme en pantoufles, un bébé en body,
Je suis tout résumé, le meilleur et le pire,
Quand tout est consumé, je suis un souvenir. »

11ème chanson de l’album Après moi le déluge d’Alex Beaupain, Je suis un souvenir est une longue fresque mélancolique de 6minutes sur la mémoire et ce qu’il peut rester de nous à travers le souvenir de quelqu’un. Mais surtout un constat : au final, nous serons juste… un souvenir. La chanson s’étire, s’accélère, se calme, reprend… cette chanson, c’est la vie. Lire la suite de

Yelle reprend les Mathématiques Modernes avec A+B=CUtiliser le vocabulaire des mathématiques pour faire une métaphore sur l’amour, c’est ce que proposait le groupe français Mathématiques Modernes en 1980 dans le titre A+B=C. Ce n’est pas très étonnant de voir un autre groupe français actuel reprendre cette chanson, un groupe habitué aux métaphores alambiquées et aux sons eighties : Yelle. Cette reprise arrive après l’excellent Amour parfait en début d’année, histoire de nous faire patienter pour leur 3ème album qui, espérons-le, sortira encore cette année !Lire la suite de

Pochette du single Grands Soirs par Alex BeaupainAlex Beaupain est un artiste méconnu du grand public français. Il est pourtant très actif dans le milieu musical depuis plus de 10 ans grâce aux multiples bandes originales de film qu’il a composées, principalement pour les films du réalisateur français Christophe Honoré : Les Chansons d’Amour, Dans Paris, Les Bien-Aimés, etc. Il a produit quand même quelques travaux en solo, dont le dernier en date est l’album Après moi le déluge, dont nous vous parlions récemment avec le titre éponyme. L’album (et la carrière) au complet valent le détour, hop, le voici bombardé Artiste de la semaine sur Le Son de Gaston ! Lire la suite de

Visuel du groupe français MacGuffin

Découverte du jour, le groupe français Mac Guffin ! Le MacGuffin est un terme popularisé par Hitchcock : dans un film, il est un prétexte, un objet parfois insignifiant en apparence qui sert d’élément déclencheur à l’intrigue (un collier, une valise). Joli choix de nom de groupe pour, d’emblée, faire fonctionner notre imaginaire… La réalité se passe en musique avec un premier titre : Knife Edge, en collaboration avec la violoniste Line Kruse, qui a entre autre participé au groupe Gotan Project.


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Photo des Daft Punk au Grand Prix de MonacoLorsqu’un album comporte 13 chansons, il y a une chanson, la 7ème, qui se trouve juste au milieu et qui peut être lourde de sens. C’est le cas de Touch, coincée entre les 2 titres (et les deux singles) de Pharrell Williams, le centre de l’album au propre comme au figuré. Touch est une chanson hybride, mêlant différents genres, partant dans différentes directions et le point central de la composition est ici la collaboration avec la légende américaine Paul Williams. Cette description et la présence du septuagénaire n’est pas sans rappeler une autre chanson déjà décortiquée : Giorgio by Moroder. Ici aussi, la partie robotique concurrence la partie humaine… Le début présente un robot tentant de se souvenir du « toucher », lorsque la voix nue de Paul Williams intervient. S’ensuit une partie funky en diable, le piano et les cuivres sont au rendez-vous… Lorsqu’on pense la chanson lancée, Lire la suite de

Image promo des Daft Punk pour Random Access MemoriesC’est parti pour nos spéculations pour les singles potentiels de Random Access Memories ! Alors… tadadaaaaam, on parie déjà une exploitation de la bombe Get Lucky comme premier single. Oui bon, c’est pas rigolo, mais c’est important d’en reparler : on a rarement vu meilleur choix de premier single, ce titre va marquer l’année, mais en plus, le titre ne bouffe pas la qualité du reste des pistes de l’album (coucou les Yeah Yeah Yeahs, Vanessa Paradis dans une moindre mesure, etc.). La version album « 6 minutes » de Get Lucky n’est pas une grosse surprise, mais elle a le mérite d’avoir allongé la chanson sans la dénaturer. En second single, on tablerait sur Giorgio by Moroder et ses 9 minutes, ça passerait super bien à la radio en mode diffusion « à la Get Lucky« … Non, soyons plus réaliste et tablons (on ne va pas trop se mouiller), sur le second single affiché sur le sticker de l’album : Lose Yourself to Dance, la seconde collaboration avec Pharrell Williams. Lire la suite de

Daft-Punk-Giorgio-Moroder Entamons un peu plus franchement les hostilités : les 2 premières pistes de Random Access Memories étaient choupinettes, présentant un propos et un univers intéressants, mais il est temps maintenant de croquer dans un morceau plus consistant : la 3ème piste. Il s’agit de Giorgio by Moroder. Il s’agit de la meilleure piste. Ou du moins la plus intéressante, allez ! Il s’agit d’un voyage musical de 9 minutes qui débute par une longue introduction (2mn) constituée d’une interview du producteur légendaire de musique électro-synthétique Giorgio Moroder. Pas très engageant, on est plus dans le documentaire que dans la chanson… mais cette partie contribue pourtant au charme du titre ! Le fond musical de cette interview est constitué de la guitare funky-disco qu’on retrouvait sur les premières pistes de l’album, quoi de plus normal pour accompagner le discours du roi de la disco ? (il a composé pour Donna Summer, etc.) La dernière phrase de Moroder résonne, « My name is Giovanni Giorgio, but everybody calls me Giorgio« , et une boucle 100% électronique (même au niveau de la boîte à rythme !) se met en branle. Ça devrait déjà reconquérir les amateurs d’EDM qu’on avait perdus sur les 2 premières pistes ! Lire la suite de

Photoshoot de Daft Punk pour Saint LaurentLe nouvel album des Daft Punk, Random Access Memories, est un album qui a une histoire et un fil conducteur : le meilleur moyen de l’aborder (ce n’est pas le cas pour tous les albums) est donc de commencer à l’écouter par… les premières pistes, en l’occurrence Give Life Back to Music et The Game of Love. Et d’emblée avec l’ouverture, les Daft punk annoncent la couleur, déjà pressentie dans le premier single Get Lucky : ils prônent un retour à la « vie dans la musique », qui se traduit logiquement par le retour à des instruments plus traditionnels : une « vraie » batterie et une vraie guitare, quoi, avec leurs richesses et leurs imperfections. C’est un peu le résumé qu’on pourrait faire de cette première chanson : elle sert d’introduction à un propos, quitte à perdre d’emblée les amateurs d’Electronic Dance Music qui, déroutés par Get Lucky, pleureront de découvrir ces 2 premières chansons funky, mais manquant cruellement d’électronique.Lire la suite de

Pochette de Random Access Memories par Daft PunkCa y est, vous avez tous votre exemplaire de Random Access Memories dans les mains, si on en croit les classements Itunes du moment, les records de précommande, les projections de vente et les premiers résultats déjà connus (+ de 80k en un jour en UK, record digital à prévoir en France (39k depuis vendredi), etc.). Y a-t-il quelqu’un sur Terre qui ne l’a pas déjà écouté ou du moins déjà acheté son premier single Get Lucky ? Qui aurait cru ? Le précédent effort studio des Daft Punk, Human After All, avait été un gros flop, pourtant. L’accueil du public est donc très chaud en terme de ventes, mais l’est-il en terme de contentement ? Certains s’estiment déçus, ils pensaient se retrouver avec une pépite électro et le résultat en serait bien éloigné… Qu’en est-il vraiment ? C’est ce qu’on va essayer de déterminer tout au long de cette semaine qui est consacrée à Random Access Memories. Vous pouvez déjà lâcher vos impressions en commentaire ! Lire la suite de