« Je suis un dernier souffle, je suis un premier cri
Un vieil homme en pantoufles, un bébé en body,
Je suis tout résumé, le meilleur et le pire,
Quand tout est consumé, je suis un souvenir. »
11ème chanson de l’album Après moi le déluge d’Alex Beaupain, Je suis un souvenir est une longue fresque mélancolique de 6minutes sur la mémoire et ce qu’il peut rester de nous à travers le souvenir de quelqu’un. Mais surtout un constat : au final, nous serons juste… un souvenir. La chanson s’étire, s’accélère, se calme, reprend… cette chanson, c’est la vie.
« Je lècherai les semelles de ton amour boiteux
Triste comme chien fidèle, obstiné et honteux
Traite-moi plus bas que terre, que m’importent les cieux,
Fais-moi vivre en enfer, j’en ai soupé du bleu. »
Voilà comment débute la première piste de l’album : Je peux aimer pour deux. Une boucle au piano vite rejointe par des cordes et quelques pointes d’électro vers la fin de la chanson : une formule qu’Alex Beaupain connaît et gère efficacement au service d’un texte dur et désabusé…