Lara Fabian sort son premier album en AnglaisEn 1999, forte de son succès francophone avec l’album Pure, Lara Fabian s’engage dans une perspective internationale en sortant son premier album en anglais. Mauvais timing, les chanteuses à voix ne font plus recette : Whitney Houston se shoote en cachette, Céline Dion pense à pouponner, Mariah Carey enchaîne ses premiers flops. Hormis un succès brésilien avec Love By Grace, le plébiscite restera surtout francophone. Le modèle de Lara Fabian a toujours été Barbra Streisand et, avec cet album anglais, elle touche quand même un peu son rêve de marcher dans la même cour que la diva américaine avec entre autres la chanson Broken Vow, qui sera d’ailleurs reprise par le célèbre baryton américain Josh Groban. Lire la suite de

Pochette de l'album Pure de Lara FabianA l’occasion de la sortie de son nouvel album Le Secret, Le Son de Gaston n’a pas peur de faire de Lara Fabian son Artiste de la Semaine. Après tout, la chanteuse belge n’a pas peur de revenir en 2013 avec un album-concept de 17 titres où elle y explore sa voix de façon telle que son Adagio ferait presque office de berceuse… 17 titres aux textes riches mais dont on ne comprend pourtant pas toujours le sens au premier abord, tant le travail de sa voix (à l’instar des chansons d’opéra) génère une articulation peu éloquente. 17 titres et presque aucun single potentiel, du coup : le faiblard Deux ils, deux elles faisant presque office de tube radiophonique ! Lara Fabian ne craint pas l’échec commercial et le retour des critiques sur ses « gueulantes » ? On ne va certainement pas se retenir de consacrer quelques articles à cette mal-aimée de la chanson française. Lire la suite de

Barclay James harvest - Gone To EarthSemaine spéciale cynégétique !

Aujourd’hui, je vais vous parler d’un des plus beaux albums de ma collection, à savoir Gone To Earth de Barclay James Harvest.

En effet, il faut savoir que je reçus ce matin une missive de la part de Gaston, fort mal rédigée dans un langage assez sibyllin. Il y tenait à peu près ce propos :

Cher et précieux Sigismond,

Lorsque je vous engageai, il y a quelques semaines de cela, sous l’effet conjoint d’une gastro-entérite difficile et d’une flèche dans le genou,Lire la suite de

Sophie Auster - album 2016De la définition du terme éponyme

Déjà bientôt une dizaine d’albums issus de mon coffre à mauvaise foi commentés ici et pas un seul artiste féminin ? Serais-je misogyne ? – Oui – Puis-je l’assumer ? – Non – Que dois-je alors faire ? – Une critique d’artiste féminine ! Mais toute référence machiste est interdite !

Dans ce cas, voyez ce que j’ai trouvé ici : le premier album de Sophie Auster, paru en 2005, le bien-nommé sans nom. Celui dont on ne peut pas dire « l’album éponyme de Sophie Auster ». Non ! C’est une faute grave ! Et qui me révolte ! Autant que l’inadmissible habitude de ne pas ranger les fourchettes entre les couteaux et les cuillères !Lire la suite de

Supergrass-Road_To_Rouen_coverQuelque part entre Superbus et Supertramp…

Cette semaine, je vous emmène avec moi sur la route de Rouen ! The Road To Rouen ! Yeeeeeah ! Alright ! Ça a l’air trop cool ! On va y baratter du beurre ! To barrat some butter ! Yeah ! Rock’n’roll ! Et pour nous y emmener, nous ne prendrons pas un super bus, mais un Supergrass !

Vous pensez que j’ai fumé des produits psychotropes ? Non, je n’en ai pas souvenir. Pas récemment. Non. Cliquons sur Lire la suite de

richard-hawley-coles-cornerWarning! Pâté ahead!

Quoi  ? Un artiste cité précédemment par Gaston ? Qui aurait du succès aujourd’hui ? Dans le CàMFoiDS ? Mais qu’est-ce-à-dire ?

Oui, Richard Hawley, parce que cet album, Coles Corner, le mérite amplement et que je l’avais vu avant que Gaston n’en parle ! Comme mon critère de choix n°1 pour le choix des albums, c’est la pochette (ainsi que la liste des chansons au dos, souvent très instructive pour définir un style de musique), j’ai souvent dans mon coffre des disques dont la jaquette est superbe, qui laisse supposer une œuvre colossale et inspirée apte à marquer son époque et à éclairer d’une sonorité éblouissante les générations musicales à venir, mais qui en fait contiennent juste un truc bien pourri.Lire la suite de

Minor Majority Either Way I Think You KnowMinor Majority ? Comme les élections de l’UMP ?

Cette semaine, j’ai retrouvé un album d’un groupe qui devrait plaire à une petite majorité d’entre vous. Ce n’est pas moi qui le dis, c’est le nom du groupe : Minor Majority. Et l’album, sorti en 2010, s’appelle Either Way I Think You Know. Pour ne pas changer par rapport aux chroniques précédentes, ce groupe nous vient de Scandinavie lui aussi, plus précisément d’Oslo. Et que nous propose ce groupe venu du Nord ?

Le premier morceau, intitulé To Let Go (Of That Load) place l’ambiance rapidement. Un peu de pop, un fond de commerce folk, à la guitare acoustique, tendance ballade, une guitare électrique en appui pour colorer le tout de bon vieux rock.Lire la suite de

Eskobar - there s only nowAprès Chocobar, voici le nouvel Esquimau en barre : Eskobar ! 

Je fouillais gentiment mon coffre, à la recherche d’un album que j’eus voulu retrouver afin que je vous le présentasse, lorsqu’au détour d’un objet incongru que la morale m’empêche de citer ici, je suis tombé sur cet album : Eskobar – There’s Only Now. Immédiatement, mes doigts gelèrent. Non, ce n’est pas une image, mes doigts gelèrent effectivement. L’album était recouvert d’une couche de glace, épaisse. Franchement, peut-on imaginer une pochette plus froide que celle-ci ?

Cet album est froid. Je ne parle pas là de la musique, mais uniquement de l’image de couverture. Une lueur bleue comme la glace, un soleil pale, des tons froids de bleu et de noir, des vestes en cuir, on sent que ce ne sont pas les musiciens d’Eskobar qui iront jouer de la guitare à moitié à poil sur la plage ! Bon, c’est un choix artistique qui se respecte.Lire la suite de

Kings of Convenience - Declaration of DependenceDans mon coffre à mauvaise foi, j’ai un album un peu particulier. Il s’appelle Declaration of Dependence et a été fait par un groupe nommé Kings of Convenience. Sur sa pochette, dans l’oisive langueur d’une soirée de printemps au bord de la plage déserte, deux jeunes composent quelques chansons en regardant la mer, assis sur un muret auprès des palmiers. Sa pochette nous l’annonce donc clairement, ce groupe est californien !  Pardon ? Comment ça « non pas du tout » ? Ce groupe est norvégien ? Mais depuis quand y a-t-il des cocotiers dans la baie d’Oslo ? Et surtout, depuis quand peut-on y retirer son t-shirt ?!Lire la suite de

C’est court, comme disait la jeune mariée.

Une fois n’est pas coutume, l’album que je viens de retrouver par hasard dans mon coffre à mauvaise foi est un album que j’aime bien. Je ne vais pas non plus l’encenser d’éloges dithyrambiques, ce serait mal me connaitre, mais je devrais réussir à garder mon calme, cette fois. Cet album, c’est Church With No Magic, du groupe australien PVT, paru en 2010. Déjà, avant même d’appuyer sur « Continuer la lecture », admirez cette pochette : sympa, non ? Certains devraient en prendre de la graine. On pourra juste leur reprocher d’avoir omis de mettre leur nom sur la couverture…Lire la suite de