Pochette de l'album I Speak because I can de Laura MarlingEn 2010, Laura Marling sort son second album intitulé I Speak Because I can. Album davantage cohérent (si c’était possible), il alterne pourtant les morceaux up-tempos et les ballades et dans ce dernier registre, elle excelle particulièrement. En écoute aujourd’hui, 2 morceaux plutôt calmes, donc : Blackberry Stone et What He Wrote. Dans Blackberry Stone, Laura Marling n’a besoin pour nous envoûter que de sa voix et sa guitare… et un violoncelle qui touche là où il faut, d’une façon plus subtile que sur Night Terror, par exemple.Lire la suite de

Pochette du premier album de Laura Marling Alas I Cannot SwimA l’occasion de la sortie de son (déjà) 4ème album, Once I Was an Eagle, la chanteuse britannique Laura Marling est notre artiste de la semaine ! Retour en 2008 : Laura Marling a alors 18 ans et publie son premier album « Alas, I Cannot Swim« . Elle va y dessiner les contours de son univers, un univers folk globalement interprété à la guitare acoustique qu’elle va conserver sur tous ses albums. Ca donne des titres comme My Manic and I, Night Terror, Old Stone ou encore l’interlude assez puissant « Crawled Out of the Sea« . Lire la suite de

Photo des Daft Punk au Grand Prix de MonacoLorsqu’un album comporte 13 chansons, il y a une chanson, la 7ème, qui se trouve juste au milieu et qui peut être lourde de sens. C’est le cas de Touch, coincée entre les 2 titres (et les deux singles) de Pharrell Williams, le centre de l’album au propre comme au figuré. Touch est une chanson hybride, mêlant différents genres, partant dans différentes directions et le point central de la composition est ici la collaboration avec la légende américaine Paul Williams. Cette description et la présence du septuagénaire n’est pas sans rappeler une autre chanson déjà décortiquée : Giorgio by Moroder. Ici aussi, la partie robotique concurrence la partie humaine… Le début présente un robot tentant de se souvenir du « toucher », lorsque la voix nue de Paul Williams intervient. S’ensuit une partie funky en diable, le piano et les cuivres sont au rendez-vous… Lorsqu’on pense la chanson lancée, Lire la suite de

Image promo des Daft Punk pour Random Access MemoriesC’est parti pour nos spéculations pour les singles potentiels de Random Access Memories ! Alors… tadadaaaaam, on parie déjà une exploitation de la bombe Get Lucky comme premier single. Oui bon, c’est pas rigolo, mais c’est important d’en reparler : on a rarement vu meilleur choix de premier single, ce titre va marquer l’année, mais en plus, le titre ne bouffe pas la qualité du reste des pistes de l’album (coucou les Yeah Yeah Yeahs, Vanessa Paradis dans une moindre mesure, etc.). La version album « 6 minutes » de Get Lucky n’est pas une grosse surprise, mais elle a le mérite d’avoir allongé la chanson sans la dénaturer. En second single, on tablerait sur Giorgio by Moroder et ses 9 minutes, ça passerait super bien à la radio en mode diffusion « à la Get Lucky« … Non, soyons plus réaliste et tablons (on ne va pas trop se mouiller), sur le second single affiché sur le sticker de l’album : Lose Yourself to Dance, la seconde collaboration avec Pharrell Williams. Lire la suite de

Daft-Punk-Giorgio-Moroder Entamons un peu plus franchement les hostilités : les 2 premières pistes de Random Access Memories étaient choupinettes, présentant un propos et un univers intéressants, mais il est temps maintenant de croquer dans un morceau plus consistant : la 3ème piste. Il s’agit de Giorgio by Moroder. Il s’agit de la meilleure piste. Ou du moins la plus intéressante, allez ! Il s’agit d’un voyage musical de 9 minutes qui débute par une longue introduction (2mn) constituée d’une interview du producteur légendaire de musique électro-synthétique Giorgio Moroder. Pas très engageant, on est plus dans le documentaire que dans la chanson… mais cette partie contribue pourtant au charme du titre ! Le fond musical de cette interview est constitué de la guitare funky-disco qu’on retrouvait sur les premières pistes de l’album, quoi de plus normal pour accompagner le discours du roi de la disco ? (il a composé pour Donna Summer, etc.) La dernière phrase de Moroder résonne, « My name is Giovanni Giorgio, but everybody calls me Giorgio« , et une boucle 100% électronique (même au niveau de la boîte à rythme !) se met en branle. Ça devrait déjà reconquérir les amateurs d’EDM qu’on avait perdus sur les 2 premières pistes ! Lire la suite de

Photoshoot de Daft Punk pour Saint LaurentLe nouvel album des Daft Punk, Random Access Memories, est un album qui a une histoire et un fil conducteur : le meilleur moyen de l’aborder (ce n’est pas le cas pour tous les albums) est donc de commencer à l’écouter par… les premières pistes, en l’occurrence Give Life Back to Music et The Game of Love. Et d’emblée avec l’ouverture, les Daft punk annoncent la couleur, déjà pressentie dans le premier single Get Lucky : ils prônent un retour à la « vie dans la musique », qui se traduit logiquement par le retour à des instruments plus traditionnels : une « vraie » batterie et une vraie guitare, quoi, avec leurs richesses et leurs imperfections. C’est un peu le résumé qu’on pourrait faire de cette première chanson : elle sert d’introduction à un propos, quitte à perdre d’emblée les amateurs d’Electronic Dance Music qui, déroutés par Get Lucky, pleureront de découvrir ces 2 premières chansons funky, mais manquant cruellement d’électronique.Lire la suite de

Pochette de Random Access Memories par Daft PunkCa y est, vous avez tous votre exemplaire de Random Access Memories dans les mains, si on en croit les classements Itunes du moment, les records de précommande, les projections de vente et les premiers résultats déjà connus (+ de 80k en un jour en UK, record digital à prévoir en France (39k depuis vendredi), etc.). Y a-t-il quelqu’un sur Terre qui ne l’a pas déjà écouté ou du moins déjà acheté son premier single Get Lucky ? Qui aurait cru ? Le précédent effort studio des Daft Punk, Human After All, avait été un gros flop, pourtant. L’accueil du public est donc très chaud en terme de ventes, mais l’est-il en terme de contentement ? Certains s’estiment déçus, ils pensaient se retrouver avec une pépite électro et le résultat en serait bien éloigné… Qu’en est-il vraiment ? C’est ce qu’on va essayer de déterminer tout au long de cette semaine qui est consacrée à Random Access Memories. Vous pouvez déjà lâcher vos impressions en commentaire ! Lire la suite de

Le groupe Vampire Weekend On finit notre semaine Vampire Weekend sur une note plus douce, avec les chansons Hannah Hunt et Everlasting Arms. Dans la première, le groupe a rarement proposé des chansons à l’orchestration aussi minimaliste. La voix du chanteur, les voix des musiciens qui lui font écho, il n’y a besoin de rien de plus pour que le son Vampire Weekend reste identifiable et touchant. La chanson qui suit dans l’album Modern Vampires of the City s’appelle Everlasting Arms. Plus travaillée, c’est la partition jouée par la batterie qui magnifie la chanson. (Et, soyons franc, c’est souvent la batterie (merci Chris Tomson) qui apporte aux chansons des Vampire Weekend leur originalité et leur identité) Lire la suite de

Pochette du single Unbelievers des Vampire WeekendLe nouvel album des Vampire Weekend, Modern Vampires of the City, regorge de tubes en puissance. Déjà propulsé par 3 singles redoutables, on découvre dans l’album d’autres pépites comme Finger Back. Pour tout dire, ce morceau colle parfaitement à l’univers qu’ils ont développé avec leur premier album et leur album Contra. Ça a l’énergie et l’efficacité d’un « lead single » à la A-Punk ou Cousins. Par contre, on aurait pu les accuser de proposer toujours la même chose, donc c’est une bonne chose qu’ils soient partis sur Diane Young, Step et Ya Hey. Finger Back devrait en tout cas ravir les fans de la première heure. A découvrir ci-dessous : Lire la suite de

Pochette du nouvel album des Vampire Weekend, Modern Vampires of the CityAbordons maintenant l’album qui nous a poussé à faire des Vampire Weekend nos « Artistes de la semaine » : Modern Vampires of the City. Album qui vient de sortir cette semaine, quel hasard ! On vous avait déjà parlé des deux premiers excellents extrait de l’album dans un article précédent : Diane Young et Step. On vous propose de redécouvrir Diane Young en live au Saturday Night Live ci-dessous. On se refait un petit coup de Step en version studio également, cette piste étant assez excellente, le côté plus soft des Vampire Weekend qu’on adore. Mais passons à de la nouveauté, avec le présumé 3ème single de l’album : Ya Hey ! A ne pas confondre avec le classique Hey Ya d’Outkast ou encore le tube du moment Ho Hey des The Lumineers ! 3ème grosse claque de l’album, on reste dans une chanson plutôt calme, mêlant du piano, des cordes, des voix trafiquées, des chœurs religieux, un mélange de genre et de rythme, mené par la voix assez bluffante du chanteur Ezra Koenig, qu’on apprécie encore mieux dans ce live chez Jimmy Fallon, d’ailleurs. Lire la suite de