Centerpiece of a Masterpiece. Le diamant de la couronne. La cerise sur le gâteau. Runaway est le coeur de l’album My Beautiful Dark Twisted Fantasy, sorti en 2010. Il est au coeur aussi du court-métrage de 35 minutes consacré à cet album. Le morceau dure plus de 9 minutes : au départ quelques notes d’un piano désaccordé résonnent. La machine se met en branle et Kanye West y délivre un de ses meilleurs morceaux en terme de mélodie et de production. Vers la 6ème minute, la chanson part dans un délire auto-tuné sur fond d’une instrumentation dépouillée où subsistent des cordes et le piano. 3 minutes d’une voix robotique qui n’a pourtant jamais résonné plus humaine.Lire la suite de
Étiquette : 2010
ADLS > Laura Marling, période I Speak because I can : Rambling Man, Darkness Descends et Devil’s Spoke
Marcus Mumford, le leader du groupe Mumford and Sons… Oui, ce groupe de folk anglais qui a explosé avec un premier album, Sigh No more, et a plus que confirmé avec un second album, Babel, s’inscrivant dans le cercle fermé des « plus gros vendeurs de disque au niveau mondial », cartonnant particulièrement aux USA et au Royaume-Uni et raflant moult récompenses. Marcus Mumford, donc, était le petit copain de Laura Marling jusque fin 2010 et a d’ailleurs commencé sa carrière comme instrumentiste, choriste et compositeur pour l’anglaise. I Speak Because I Can, le deuxième album de Laura Marling, est très imprégné de cette relation avec Mumford, ce dernier apportant son univers très « country » à des titres comme Rambling Man, Darkness Descends ou Devil’s Spoke. Lire la suite de
ADLS > Laura Marling, période I Speak because I can : Blackberry Stone et What He Wrote en écoute
En 2010, Laura Marling sort son second album intitulé I Speak Because I can. Album davantage cohérent (si c’était possible), il alterne pourtant les morceaux up-tempos et les ballades et dans ce dernier registre, elle excelle particulièrement. En écoute aujourd’hui, 2 morceaux plutôt calmes, donc : Blackberry Stone et What He Wrote. Dans Blackberry Stone, Laura Marling n’a besoin pour nous envoûter que de sa voix et sa guitare… et un violoncelle qui touche là où il faut, d’une façon plus subtile que sur Night Terror, par exemple.Lire la suite de
Le CàMFoiDS > La Maison Tellier – L’Art de la fugue
La Normandie ? Sérieusement ? C’est pire que le Brabant wallon, ça !
Au bout de la route de Rouen, il y avait quelque chose. Une maison. Non, pas bleue, pas accrochée à la colline. Non, plutôt une maison de passe. Mais où on joue de la musique comme dans le bon vieux temps du Far-West. Et ce grâce à la Maison Tellier et à son album l’Art de la fugue, sorti en 2010 – comme bon nombre d’albums que j’ai chroniqués, involontairement.
Des Français aux références éclectiques qui se lancent dans une musique aux couleurs country, n’est-ce pas casse-gueule ? C’est ce que je vous propose de découvrir.Lire la suite de
Le CàMFoiDS > Minor Majority – Either Way I Think You Know
Minor Majority ? Comme les élections de l’UMP ?
Cette semaine, j’ai retrouvé un album d’un groupe qui devrait plaire à une petite majorité d’entre vous. Ce n’est pas moi qui le dis, c’est le nom du groupe : Minor Majority. Et l’album, sorti en 2010, s’appelle Either Way I Think You Know. Pour ne pas changer par rapport aux chroniques précédentes, ce groupe nous vient de Scandinavie lui aussi, plus précisément d’Oslo. Et que nous propose ce groupe venu du Nord ?
Le premier morceau, intitulé To Let Go (Of That Load) place l’ambiance rapidement. Un peu de pop, un fond de commerce folk, à la guitare acoustique, tendance ballade, une guitare électrique en appui pour colorer le tout de bon vieux rock.Lire la suite de
Le CàMFoiDS > PVT – Church With no Magic
C’est court, comme disait la jeune mariée.
Une fois n’est pas coutume, l’album que je viens de retrouver par hasard dans mon coffre à mauvaise foi est un album que j’aime bien. Je ne vais pas non plus l’encenser d’éloges dithyrambiques, ce serait mal me connaitre, mais je devrais réussir à garder mon calme, cette fois. Cet album, c’est Church With No Magic, du groupe australien PVT, paru en 2010. Déjà, avant même d’appuyer sur « Continuer la lecture », admirez cette pochette : sympa, non ? Certains devraient en prendre de la graine. On pourra juste leur reprocher d’avoir omis de mettre leur nom sur la couverture…Lire la suite de
ADLS> Hurts – Période 2010 : Wonderful Life
Hurts est de retour cette semaine avec un nouvel album : Exile. Comme on n’était pas emballé par le premier extrait, on se préparait déjà à mettre notre admiration pour ce groupe au placard… et puis on en fait notre artiste de la semaine (ADLS), maintenant ? Que s’est-il passé ? Eh bien Exile est loin d’être mauvais ! Vous en saurez plus à la fin de la semaine, parce que pour le coup, on se refait leurs premiers titres, comme l’excellent Wonderful Life ! C’est la pépite de leur carrière, probablement n’arriveront-ils pas à réitérer Lire la suite de
Le CàMFoiDS > Black Mountain – In the Future
Oui, parce que comme nom, la prairie fleurie, ça ne faisait vraiment pas sérieux.
L’album que j’ai trouvé, cette fois-ci, s’appelle In the Future et a été composé par un groupe nommé Black Mountain. Si vous avez lu l’article sur Midlake, vous allez me dire : « un nom en rapport avec la nature, ça doit être du new age ! » Alors, que ce soit clair tout de suite, non, ça n’en est pas, pour la simple et bonne raison que la pochette ne représente pas une forêt – Dieu que vous êtes bête ! – La pochette ferait au contraire bien plus penser à un album des Pink Floyd. Or, il est interdit de faire référence aux Pink Floyd, et je vais vous expliquer pourquoi…Lire la suite de
Le CàMFoiDS > Midlake – The Courage of Others
Aujourd’hui, au fond de mon coffre à mauvaise foi, j’ai trouvé un album à la pochette pour le moins improbable. Cet album, c’est The Courage of Others, du groupe Midlake. On y voit six gus assis dans une forêt, ou du moins devant un bosquet, la photo a peut-être été prise à Central Park. Ils sont vêtus de pèlerine beiges, portent la barbe fièrement, lancent des regards de conspirateurs. En un mot, c’est la cène de Léonard de Vinci, mais en version elfique. Et ça, ça annonce du très très lourd…Lire la suite de