Guapo - Black OniDe la définition du bruit.

Où commence la musique, où s’arrête le bruit ? Voici une question bien compliquée. Je vous ai déjà raconté que je ne considère pas le fait de taper sur des tambours comme de la musique. Le cd que j’ai trouvé ici va me permettre de relancer le débat avec moi-même.

Pour commencer, prenons le en main. Il est noir. Presque intégralement noir. Aucun nom marqué ni devant ni derrière. Pas de groupe, pas d’album. Ce n’est que sur la tranche qu’apparaissent ces informations : Guapo – Black Oni. Qu’attendre de cet OVNI noir ?Lire la suite de

Sophie Auster - album 2016De la définition du terme éponyme

Déjà bientôt une dizaine d’albums issus de mon coffre à mauvaise foi commentés ici et pas un seul artiste féminin ? Serais-je misogyne ? – Oui – Puis-je l’assumer ? – Non – Que dois-je alors faire ? – Une critique d’artiste féminine ! Mais toute référence machiste est interdite !

Dans ce cas, voyez ce que j’ai trouvé ici : le premier album de Sophie Auster, paru en 2005, le bien-nommé sans nom. Celui dont on ne peut pas dire « l’album éponyme de Sophie Auster ». Non ! C’est une faute grave ! Et qui me révolte ! Autant que l’inadmissible habitude de ne pas ranger les fourchettes entre les couteaux et les cuillères !Lire la suite de

Supergrass-Road_To_Rouen_coverQuelque part entre Superbus et Supertramp…

Cette semaine, je vous emmène avec moi sur la route de Rouen ! The Road To Rouen ! Yeeeeeah ! Alright ! Ça a l’air trop cool ! On va y baratter du beurre ! To barrat some butter ! Yeah ! Rock’n’roll ! Et pour nous y emmener, nous ne prendrons pas un super bus, mais un Supergrass !

Vous pensez que j’ai fumé des produits psychotropes ? Non, je n’en ai pas souvenir. Pas récemment. Non. Cliquons sur Lire la suite de

richard-hawley-coles-cornerWarning! Pâté ahead!

Quoi  ? Un artiste cité précédemment par Gaston ? Qui aurait du succès aujourd’hui ? Dans le CàMFoiDS ? Mais qu’est-ce-à-dire ?

Oui, Richard Hawley, parce que cet album, Coles Corner, le mérite amplement et que je l’avais vu avant que Gaston n’en parle ! Comme mon critère de choix n°1 pour le choix des albums, c’est la pochette (ainsi que la liste des chansons au dos, souvent très instructive pour définir un style de musique), j’ai souvent dans mon coffre des disques dont la jaquette est superbe, qui laisse supposer une œuvre colossale et inspirée apte à marquer son époque et à éclairer d’une sonorité éblouissante les générations musicales à venir, mais qui en fait contiennent juste un truc bien pourri.Lire la suite de

Pochette de Mémère dans les orties par Juliette2005 était donc une très bonne année pour la musique. Bon, chaque année amène son lot de pépites, on est d’accord. Ici, Juliette nous a concocté, pour son album Mutatis Mutandis, une de ses chansons les plus rigolotes et accessibles de son répertoire : Mémère dans les orties. On écoute avec délectation les tribulations de ce couple qui s’invective avec élégance : les morues, crapauds et autres ogresses coprophages n’auront jamais résonné aussi délicatement dans nos oreilles. Et que dire de ce coup de théâtre final ? Un monument de la chanson française !

(Re-)Découvrez Mémère dans les Orties ci-dessous : Lire la suite de

Antony Hegarti et Lou Reed sur Fistful of LoveInauguration d’une nouvelle catégorie « Retour en… » , histoire de ne pas laisser Sigismond complètement seul avec ses vieilleries ! Pour célébrer cette nouveauté, quoi de mieux qu’un duo entre une figure emblématique contemporaine, Antony and the Johnsons, qui a reçu en 2005 un formidable coup de pouce d’une icône du rock : Lou Reed sur le morceau Fistful of Love. Bon, la mention de Lou Reed était plutôt là pour vous appâter, parce qu’en réalité, l’intervention de Lou Reed sur ce morceau n’est pas discernable d’emblée : Lire la suite de