Laura Marling et le leader des Mumford and SonsMarcus Mumford, le leader du groupe Mumford and Sons… Oui, ce groupe de folk anglais qui a explosé avec un premier album, Sigh No more, et a plus que confirmé avec un second album, Babel, s’inscrivant dans le cercle fermé des « plus gros vendeurs de disque au niveau mondial », cartonnant particulièrement aux USA et au Royaume-Uni et raflant moult récompenses. Marcus Mumford, donc, était le petit copain de Laura Marling jusque fin 2010 et a d’ailleurs commencé sa carrière comme instrumentiste, choriste et compositeur pour l’anglaise. I Speak Because I Can, le deuxième album de Laura Marling, est très imprégné de cette relation avec Mumford, ce dernier apportant son univers très « country » à des titres comme Rambling Man, Darkness Descends ou Devil’s Spoke. Lire la suite de

Pochette de l'album I Speak because I can de Laura MarlingEn 2010, Laura Marling sort son second album intitulé I Speak Because I can. Album davantage cohérent (si c’était possible), il alterne pourtant les morceaux up-tempos et les ballades et dans ce dernier registre, elle excelle particulièrement. En écoute aujourd’hui, 2 morceaux plutôt calmes, donc : Blackberry Stone et What He Wrote. Dans Blackberry Stone, Laura Marling n’a besoin pour nous envoûter que de sa voix et sa guitare… et un violoncelle qui touche là où il faut, d’une façon plus subtile que sur Night Terror, par exemple.Lire la suite de

Pochette du premier album de Laura Marling Alas I Cannot SwimA l’occasion de la sortie de son (déjà) 4ème album, Once I Was an Eagle, la chanteuse britannique Laura Marling est notre artiste de la semaine ! Retour en 2008 : Laura Marling a alors 18 ans et publie son premier album « Alas, I Cannot Swim« . Elle va y dessiner les contours de son univers, un univers folk globalement interprété à la guitare acoustique qu’elle va conserver sur tous ses albums. Ca donne des titres comme My Manic and I, Night Terror, Old Stone ou encore l’interlude assez puissant « Crawled Out of the Sea« . Lire la suite de

Robert Wyatt - ShleepMéfiez-vous des barbus…

Lorsqu’un album combine à la fois un jeu de mots pourri dans le titre et une illustration enfantine, je ne peux pas le rater !

Or c’est le cas de cet album appelé Shleep dont nous gratifie Robert Wyatt. Pour ceux qui ont dormi durant tous leurs cours d’anglais, je fais d’emblée une mise au point : Shleep est une contraction entre les mots « sleep » (dormir) et « sheep » (mouton). Et quand on veut dormir, on compte les moutons. Ah ah, c’est drôle. Le prince de Motordu serait fier de toi, Robert. On peut commencer la leçon maintenant ?Lire la suite de

Pochette de Katy B pour What Love is made ofKaty B prépare activement la sortie de son deuxième album qui sortira en octobre, mais elle fait ce qu’il faut pour que l’attente ne soit pas trop difficile à supporter. Après nous avoir proposé un Danger EP 4 titres sublimissime… en téléchargement gratuit !, elle revient avec une chanson qui a tout d’un tube : What Love is made of ! Décidément, Katy B a vraiment trouvé la recette : que ce soit au niveau efficacité ou au niveau vocal, ses morceaux post-On A Mission touchent à la perfection dans leur domaine. On a plus que hâte d’entendre l’album ! Lire la suite de

Pochette de l'album Silence Yourself de SavagesEn 2012, on parlait déjà beaucoup de Savages, ce groupe de rock post-punk anglais, grâce à leur titre Husbands. Mais c’est bien en 2013, avec leur album Silence Yourself, qu’elles comptent gouverner le monde : l’album vient de sortir ce 6 mai et il s’inscrit déjà dans les meilleurs albums de l’année auprès des critiques. Elles ? Oui, 4 filles anglaises, dont une Française déguisée : la chanteuse, Camille Berthomier, qui s’est renommée Jehnny Beth pour le groupe. Silence Yourself emmené par l’excellent Shut Up, ça ne s’invente pas ! On vous met également à l’écoute ci-dessous She Will, qui apporte une nouvelle définition efficace au terme « déménagement ». Grosse révélation qui va faire bientôt du bruit dans les festivals ! Lire la suite de

Clip de David Bowie pour The Next Day avec Marion CotillardAprès la crucifixion d’un collégien américain dans le clip College Boy d’Indochine, c’est au tour de Marion Cotillard d’avoir droit aux mains percées… aux côtés de David Bowie et de Gary Oldman pour le clip de The Next Day, troisième extrait de l’album du même nom. On peut dire que Bowie soigne ses castings, après avoir partagé son titre The Stars (Are Out Tonight) avec Tilda Swinton. Dans The Next Day, David Bowie se prend pour Jésus, tandis qu’il présente manifestement Marion Cotillard comme Marie-Madeleine : ajoutons quelques autres scènes sacrilèges, entre prostitution et flagellation, et on obtient, une nouvelle fois, un clip plus que marquant, pour une des bonnes chansons de son dernier album ! Lire la suite de

Guapo - Black OniDe la définition du bruit.

Où commence la musique, où s’arrête le bruit ? Voici une question bien compliquée. Je vous ai déjà raconté que je ne considère pas le fait de taper sur des tambours comme de la musique. Le cd que j’ai trouvé ici va me permettre de relancer le débat avec moi-même.

Pour commencer, prenons le en main. Il est noir. Presque intégralement noir. Aucun nom marqué ni devant ni derrière. Pas de groupe, pas d’album. Ce n’est que sur la tranche qu’apparaissent ces informations : Guapo – Black Oni. Qu’attendre de cet OVNI noir ?Lire la suite de

Pochette du single "Just Desserts" par Marina and the Diamonds et Charli XCXLe joli cadeau du jour nous est offert par Marina and the Diamonds, en duo avec Charli XCX ! Il s’agit d’un titre en téléchargement gratuit sur sa page soundcloud qui s’intitule Just Desserts. Et quel dessert ! Si Marina s’était mise à l’électropop sur son dernier album Electra Heart, elle s’était quand même un peu perdue dans de la pop un peu trop facile sur certains morceaux. Ici, probablement grâce à la modernité de sa consoeur Charli XCX (à qui l’on doit le tube d’Icona Pop I Love It), le titre est très pop mais surtout Lire la suite de

James Blake en live pour RetrogradeIl n’est pas rare qu’on se pose la question, à l’écoute de la version studio d’une chanson : « Mais comment est-ce que ça peut donner en live ? » C’est généralement le cas avec James Blake : à l’écoute de ses chansons, on ne peut qu’être impressionné par les variations de sa voix en se demandant si c’est humain ou électronique… mais aussi par les différentes couches de voix qui se superposent : on imagine qu’en live, la chanson doit forcément être retravaillée. C’est pourquoi il apparaît important de ne plus vous laisser dans l’incertitude en vous présentant le live de Retrograde pour KCRW. Lire la suite de