Il y a quelque chose d’indécent et de terriblement surprenant chez Lorde. Elle n’a que 16 ans, elle est Néo-zélandaise, et elle en train de décrocher ce que tout artiste rêve d’obtenir : un tube aux USA. Car qui dit USA, dit presque invariablement carton mondial dans la foulée, en particulier pour des artistes non-américains. Le titre en question ? Royals. Un titre assez minimaliste, aux frontières de la pop, de l’électro et du RnB, un petit bijou qui reste la plupart du temps confiné dans les playlists coincées d’élitistes boutonneux  (ça c’est nous, hein, Sigis ?). Les radios la suivent, elle stagne dans le top10 Itunes US depuis quelques semaines, son succès à long terme est pour ainsi dire acquis. Le pire dans cette histoire (non, ce n’est pas la pochette), c’est qu’elle a dans sa poche un deuxième tube qui ne demande qu’à éclore : Tennis Court. Avec ses « Yeah » très urbains, c’est une nouvelle fois un titre plutôt minimaliste à la mélodie imparable. Est-ce permis, tant de fraîcheur, de succès et d’originalité quand on n’a que 16 ans ?

Royals :

Tennis Court :