N’en déplaise au Grand Journal, non, Woodkid n’a pas vendu des centaines de milliers de singles. Par contre, oui, sa chanson Iron et son clip qui lui est lié sont déjà des classiques dans le milieu hype d’internet, mais aussi pour le grand public avec son utilisation dans l’excellent trailer du jeu Assassin’s Creed 3. Avec Iron, Woodkid a posé les bases musicales de son univers, que l’on vous a déjà présenté dans un article précédent. Au niveau du clip aussi, on retrouve les codes qui feront que sa « patte » est reconnaissable : du noir et blanc, divers animaux en gros plan, des ralentis, de la poussière, une progression vers une fin épique.
D’aucuns trouveront que Woodkid n’a jamais fait mieux qu’Iron, et que tout ce qu’il a fait après n’est que redite et plagiat de son propre travail. Une analyse superficielle de ses clips pour Drake, Lana Del Rey ou Run Boy Run et I love you tendrait à le confirmer, mais c’est ailleurs qu’il faut chercher : Woodkid a juste créé un univers complexe mais très défini depuis le départ, qu’il respecte avec intelligence depuis 2011.
Découvrez le clip d’Iron ci-dessous :
Tout à fait d’accord avec les deux dernières lignes de ton article. Son univers est construit, pensé depuis le début. Des éléments sont filés dans les trois « clips » (Run Boy Run, I love you, Iron, dans cet ordre). Au final, je n’envisage pas les morceaux comme séparés, mais juste comme des chapitres successifs de la même histoire (et non une répétition plus ou moins réussie du même récit). C’est cohérent visuellement et musicalement.
On en viendrait presque à espérer le film complet accompagnant son album, un « clip » pour chaque morceau.
Sauf que c’est de la musique fast food crée sur un mac, aucune recherche musicale et parlons pas des compositions, c’est sympa mais on s’arrête là. D’ailleurs maintenant le gars veut faire du cinéma, une arnaque donc ce Woodkid.
Joli, le « fast food créé sur un mac » !!! Rien que pour ça, je te pardonne pour la suite -_-