Le problème d’artistes comme Laura Marling, c’est que leur univers est parfois un peu trop fermé, on pourrait avoir l’impression d’entendre un peu toujours la même chanson. C’est une qualité énorme aussi, on ne lui demande d’ailleurs pas d’en sortir (coucou Sia), mais il y a parfois moyen d’enrichir son univers de certaines influences pour amener un peu de fraîcheur et d’originalité à ses compositions. Lorsque Laura Marling sort en 2011 son album A Creature I Don’t Know, mené par le single Sophia, on aime, mais globalement, on sent peu d’évolution par rapport à I Speak Because I Can. Mais c’était sans compter l’ovni de l’album : l’excellente piste The Beast ! Lire la suite de
Mois : mai 2013
Float Foal – Someday : The XX à la sauce belge !
La comparaison risque de vite les saouler, mais voilà : un duo homme/femme qui produit de la musique électro minimaliste, avec une base de batterie et quelques notes de piano, synthé ou guitare, si on ne pense pas directement à The XX, c’est qu’on est encore plus inculte que Sigismond. Le duo belge Float Fall doit probablement l’assumer, et puis il y a pire comme influence et le single est impeccable ! Envie de vous faire votre propre avis sur la question ? Ecoutez vite ce premier single, Someday, ci-dessous : Lire la suite de
Découverte > Mac Guffin – Knife Edge (feat. Line Kruse)
Découverte du jour, le groupe français Mac Guffin ! Le MacGuffin est un terme popularisé par Hitchcock : dans un film, il est un prétexte, un objet parfois insignifiant en apparence qui sert d’élément déclencheur à l’intrigue (un collier, une valise). Joli choix de nom de groupe pour, d’emblée, faire fonctionner notre imaginaire… La réalité se passe en musique avec un premier titre : Knife Edge, en collaboration avec la violoniste Line Kruse, qui a entre autre participé au groupe Gotan Project.
ADLS > Laura Marling, période I Speak because I can : Rambling Man, Darkness Descends et Devil’s Spoke
Marcus Mumford, le leader du groupe Mumford and Sons… Oui, ce groupe de folk anglais qui a explosé avec un premier album, Sigh No more, et a plus que confirmé avec un second album, Babel, s’inscrivant dans le cercle fermé des « plus gros vendeurs de disque au niveau mondial », cartonnant particulièrement aux USA et au Royaume-Uni et raflant moult récompenses. Marcus Mumford, donc, était le petit copain de Laura Marling jusque fin 2010 et a d’ailleurs commencé sa carrière comme instrumentiste, choriste et compositeur pour l’anglaise. I Speak Because I Can, le deuxième album de Laura Marling, est très imprégné de cette relation avec Mumford, ce dernier apportant son univers très « country » à des titres comme Rambling Man, Darkness Descends ou Devil’s Spoke. Lire la suite de
Trixie Whitley – Breathe You in my Dreams, le clip !
La Belge Trixie Whitley revient un nouvel extrait de son album Fourth Corners : Breathe You in my Dreams. Cette chanson succède à l’excellente Need Your Love, qui a d’ailleurs fini dans nos 10 meilleures chansons de ce premier trimestre ! Choix excellentissime, Breathe You in my Dreams étant une des meilleures chansons de l’opus : un classique incontournable et ce dès le premier couplet, ce piano, cette voix grave… Impression de classique confortée par les chœurs soul du refrain. Pour le clip de ce titre, Trixie Whitley a fait appel à l’artiste américain Matthu Placek, avec qui elle avait déjà collaboré sur A Thousand Thieves. Lire la suite de
ADLS > Laura Marling, période I Speak because I can : Blackberry Stone et What He Wrote en écoute
En 2010, Laura Marling sort son second album intitulé I Speak Because I can. Album davantage cohérent (si c’était possible), il alterne pourtant les morceaux up-tempos et les ballades et dans ce dernier registre, elle excelle particulièrement. En écoute aujourd’hui, 2 morceaux plutôt calmes, donc : Blackberry Stone et What He Wrote. Dans Blackberry Stone, Laura Marling n’a besoin pour nous envoûter que de sa voix et sa guitare… et un violoncelle qui touche là où il faut, d’une façon plus subtile que sur Night Terror, par exemple.Lire la suite de
Stromae crée le buzz avec « Formidable » : le live et le clip !
Le buzz a commencé il y a quelques jours : les passants de la place Louise à Bruxelles ont assisté à une drôle de scène. Le chanteur belge Stromae, visiblement saoul, titubait près d’un arrêt de tram en criant parfois quelques mots… « Formidable ! » A l’heure des smartphones, plusieurs vidéos amateur ont vite relayé l’information sur youtube, dont voici une des séquences. Quelques jours plus tard, Stromae est annoncé en live à l’émission (tardive) Ce soir ou jamais… Il y chante un nouveau titre, qui fera suite au premier single tubesque Papaoutai : Formidable, tiens donc. Par contre, le buzz ne s’arrête pas là, car l’interprétation de Stromae sur cette chanson étonne, se mêlant au groupe d’intellectuels présents sur le plateau, il semble les apostropher, avec le débit et la démarche saccadée d’un homme qui a trop bu. Il n’a pas fallu beaucoup plus d’éléments pour que les journalistes de haut vol du genre Morandini y voient la déchéance d’une pop-star mort-née… Lire la suite de
Artiste de la semaine > Laura Marling : Période Alas, I Cannot Swim
A l’occasion de la sortie de son (déjà) 4ème album, Once I Was an Eagle, la chanteuse britannique Laura Marling est notre artiste de la semaine ! Retour en 2008 : Laura Marling a alors 18 ans et publie son premier album « Alas, I Cannot Swim« . Elle va y dessiner les contours de son univers, un univers folk globalement interprété à la guitare acoustique qu’elle va conserver sur tous ses albums. Ca donne des titres comme My Manic and I, Night Terror, Old Stone ou encore l’interlude assez puissant « Crawled Out of the Sea« . Lire la suite de
ADLS > Random Access Memories : les 2 ovnis, Touch et Contact
Lorsqu’un album comporte 13 chansons, il y a une chanson, la 7ème, qui se trouve juste au milieu et qui peut être lourde de sens. C’est le cas de Touch, coincée entre les 2 titres (et les deux singles) de Pharrell Williams, le centre de l’album au propre comme au figuré. Touch est une chanson hybride, mêlant différents genres, partant dans différentes directions et le point central de la composition est ici la collaboration avec la légende américaine Paul Williams. Cette description et la présence du septuagénaire n’est pas sans rappeler une autre chanson déjà décortiquée : Giorgio by Moroder. Ici aussi, la partie robotique concurrence la partie humaine… Le début présente un robot tentant de se souvenir du « toucher », lorsque la voix nue de Paul Williams intervient. S’ensuit une partie funky en diable, le piano et les cuivres sont au rendez-vous… Lorsqu’on pense la chanson lancée, Lire la suite de
Le CàMFoiDS > The Mother Station – Brand New Bag
Sigismond aime les artistes féminines. Il l’a déjà prouvé, il n’a plus besoin de le faire. Il peut donc se déchaîner sur ce groupe-ci s’exprimer avec sincérité et honnêteté sans crainte d’être taxé de machiste. Mais quand même, quand même, n’est-ce pas tendre le bâton pour se faire taper que d’appeler un album Brand New Bag ? Mesdames de The Mother Station, à quoi pensiez-vous ce jour-là ? Ne saviez-vous pas que Sigismond, le grand prédateur du net, rodait à l’affût de la moindre brèche pour s’y introduire et vous conspuer ? Et là, sincèrement, cette pochette, ce titre, ce n’est pas une brèche, c’est une faille sismique !Lire la suite de