Juliette Noureddine a coupé littéralement son nom en 2 pour intituler son nouvel album Nour, et ça tombait plutôt bien : « nour » signifiant « lumière » en arabe, elle comptait bien illuminer notre année de la douce lumière de ses bons mots. C’est le cas sur la chanson éponyme Nour, une ode aux lumières qui ont éclairé sa vie, de l’enfance à sa future fin, une chanson personnelle, sans prétention et touchante. C’est le cas également lorsque Juliette nous fait rire avec Veuve Noire dans laquelle elle se transforme en criminelle sans pitié.
Découvrez la chanson Nour de Juliette ci-dessous :
Pour la chanson Veuve Noire, c’est par ici :
Le reste de l’album a ses bons moments, mais le style « Juliette » a quand même ses limites. Ses instrumentations très classiques qui virent parfois au kitsch, si elles ne sont pas servies par un texte ultra-solide, peuvent parfois la faire basculer dans le niveau « humoriste accessorisée » : Jean-Marie de Kervadec est rigolote en faisant rimer papier Q et Super U, et on peut même y chercher une morale, mais ça ne va quand même pas très loin… Même chose pour l’énergique Belle et Rebelle qui ne résiste malheureusement pas à plus de 3-4 écoutes : une fois qu’on a compris les quelques jeux de mots, l’hymne désuet manque cruellement de modernité.
L’album reste sympathique avec des chansons comme Le diable dans la bouteille, Une petite robe noire, Les doigts dans le nez ou sa reprise de sa chanson L’éternel féminin. Pour cette dernière, l’instru balourde faussement rock contrebalancée par ses moments bossa-nova n’est pas un joyau de fraîcheur mais pour le coup, le texte et l’interprétation de la chanteuse sauvent l’ensemble, ce qui est heureusement souvent le cas avec Juliette !
Écoutez Le diable dans la bouteille ci-dessous :
Une petite robe noire :
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