Continuons notre découverte de l’album The Golden Age de Woodkid. Après la piste d’ouverture, poursuivons par la piste 2 du disque : Run Boy Run. Ca nous permet d’être dans la continuité et aussi de découvrir le côté plus énergique de la musique du Français : cela reste très symphonique et grandiloquent, mais la batterie martiale qui s’enclenche dès le début impose un rythme soutenu, seulement interrompu de façon abrupte au moment du refrain. Woodkid s’y fait alors lyrique, la batterie se met en pause. La chanson possède une construction très efficace : pas étonnant que ce titre ait servi de second single officiel ! Titre qui a du coup bénéficié d’un clip à la « sauce woodkid » des plus regardables !
Faisons une digression à la Sigismond (Après tout, ce n’est pas lui qui a inventé le procédé) : Woodkid n’a peut-être pas vendu beaucoup de cd jusqu’à présent, mais il est particulièrement reconnu dans le milieu musical pour la réalisation de clips, pour des gens aussi variés que Katy Perry, Drake, Yelle ou bien sûr Lana Del Rey, avec qui il a collaboré plusieurs fois. Sa carrière « cinématographique » est pour l’instant plus rémunératrice que sa carrière musicale : à nous d’inverser maintenant la tendance !
Du coup, Run Boy Run a reçu une mise en image très professionnelle : une cité futuriste, un garçonnet qui fuit, entouré de créatures imaginaires qui l’accompagnent le long de son périple. Majestueux est un adjectif qui pourrait convenir. Découvrez le clip ci-dessous :
J’allais commencer à vomir partout des commentaires incendiaires sur un choix de chanson complètement naze, puis je me suis rendu compte que youtube était en 240p…
pfiouuu, c’est pas passé loin.