Pochette du single Unbelievers des Vampire WeekendLe nouvel album des Vampire Weekend, Modern Vampires of the City, regorge de tubes en puissance. Déjà propulsé par 3 singles redoutables, on découvre dans l’album d’autres pépites comme Finger Back. Pour tout dire, ce morceau colle parfaitement à l’univers qu’ils ont développé avec leur premier album et leur album Contra. Ça a l’énergie et l’efficacité d’un « lead single » à la A-Punk ou Cousins. Par contre, on aurait pu les accuser de proposer toujours la même chose, donc c’est une bonne chose qu’ils soient partis sur Diane Young, Step et Ya Hey. Finger Back devrait en tout cas ravir les fans de la première heure. A découvrir ci-dessous : Lire la suite de

Pochette du nouvel album des Vampire Weekend, Modern Vampires of the CityAbordons maintenant l’album qui nous a poussé à faire des Vampire Weekend nos « Artistes de la semaine » : Modern Vampires of the City. Album qui vient de sortir cette semaine, quel hasard ! On vous avait déjà parlé des deux premiers excellents extrait de l’album dans un article précédent : Diane Young et Step. On vous propose de redécouvrir Diane Young en live au Saturday Night Live ci-dessous. On se refait un petit coup de Step en version studio également, cette piste étant assez excellente, le côté plus soft des Vampire Weekend qu’on adore. Mais passons à de la nouveauté, avec le présumé 3ème single de l’album : Ya Hey ! A ne pas confondre avec le classique Hey Ya d’Outkast ou encore le tube du moment Ho Hey des The Lumineers ! 3ème grosse claque de l’album, on reste dans une chanson plutôt calme, mêlant du piano, des cordes, des voix trafiquées, des chœurs religieux, un mélange de genre et de rythme, mené par la voix assez bluffante du chanteur Ezra Koenig, qu’on apprécie encore mieux dans ce live chez Jimmy Fallon, d’ailleurs. Lire la suite de

Robert Wyatt - ShleepMéfiez-vous des barbus…

Lorsqu’un album combine à la fois un jeu de mots pourri dans le titre et une illustration enfantine, je ne peux pas le rater !

Or c’est le cas de cet album appelé Shleep dont nous gratifie Robert Wyatt. Pour ceux qui ont dormi durant tous leurs cours d’anglais, je fais d’emblée une mise au point : Shleep est une contraction entre les mots « sleep » (dormir) et « sheep » (mouton). Et quand on veut dormir, on compte les moutons. Ah ah, c’est drôle. Le prince de Motordu serait fier de toi, Robert. On peut commencer la leçon maintenant ?Lire la suite de

Pochette de White Sky des Vampire WeekendAvec White Sky, toujours extrait de l’album Contra des Vampire Weekend, on touche au sublime, à ce qui est probablement leur meilleure chanson. Le synthé (?) et la guitare emplissent complètement nos oreilles (à écouter avec casque) pendant les couplets, tandis que le refrain, couplant voix de fausset, cris et batterie hystérique est redoutablement accrocheur. On vous proposer de la découvrir en version studio ci-dessous ou dans un live tout récent en cliquant ICI. Autre pépite de l’album Contra, Horchata nous emmène Lire la suite de

Pochette de l'album Contra de Vampire WeekendDès 2009, les Vampire Weekend reviennent avec un nouvel opus, Contra, propulsé par le single Cousins. Il était difficile de faire plus énergique que A-Punk, ils ont pourtant réussi avec ce morceau au rythme endiablé. Encore un morceau court de moins de 2 minutes 30 dont on ne sort pas indemne. C’est limite un peu too-much, on n’est donc pas mécontent d’écouter la piste suivante de l’album, Giving Up the Gun, plus posée, avec son bridge à la limite de l’électro et tout autant d’efficacité ! Lire la suite de

Pochette de l'album Silence Yourself de SavagesEn 2012, on parlait déjà beaucoup de Savages, ce groupe de rock post-punk anglais, grâce à leur titre Husbands. Mais c’est bien en 2013, avec leur album Silence Yourself, qu’elles comptent gouverner le monde : l’album vient de sortir ce 6 mai et il s’inscrit déjà dans les meilleurs albums de l’année auprès des critiques. Elles ? Oui, 4 filles anglaises, dont une Française déguisée : la chanteuse, Camille Berthomier, qui s’est renommée Jehnny Beth pour le groupe. Silence Yourself emmené par l’excellent Shut Up, ça ne s’invente pas ! On vous met également à l’écoute ci-dessous She Will, qui apporte une nouvelle définition efficace au terme « déménagement ». Grosse révélation qui va faire bientôt du bruit dans les festivals ! Lire la suite de

Guapo - Black OniDe la définition du bruit.

Où commence la musique, où s’arrête le bruit ? Voici une question bien compliquée. Je vous ai déjà raconté que je ne considère pas le fait de taper sur des tambours comme de la musique. Le cd que j’ai trouvé ici va me permettre de relancer le débat avec moi-même.

Pour commencer, prenons le en main. Il est noir. Presque intégralement noir. Aucun nom marqué ni devant ni derrière. Pas de groupe, pas d’album. Ce n’est que sur la tranche qu’apparaissent ces informations : Guapo – Black Oni. Qu’attendre de cet OVNI noir ?Lire la suite de

Supergrass-Road_To_Rouen_coverQuelque part entre Superbus et Supertramp…

Cette semaine, je vous emmène avec moi sur la route de Rouen ! The Road To Rouen ! Yeeeeeah ! Alright ! Ça a l’air trop cool ! On va y baratter du beurre ! To barrat some butter ! Yeah ! Rock’n’roll ! Et pour nous y emmener, nous ne prendrons pas un super bus, mais un Supergrass !

Vous pensez que j’ai fumé des produits psychotropes ? Non, je n’en ai pas souvenir. Pas récemment. Non. Cliquons sur Lire la suite de

richard-hawley-coles-cornerWarning! Pâté ahead!

Quoi  ? Un artiste cité précédemment par Gaston ? Qui aurait du succès aujourd’hui ? Dans le CàMFoiDS ? Mais qu’est-ce-à-dire ?

Oui, Richard Hawley, parce que cet album, Coles Corner, le mérite amplement et que je l’avais vu avant que Gaston n’en parle ! Comme mon critère de choix n°1 pour le choix des albums, c’est la pochette (ainsi que la liste des chansons au dos, souvent très instructive pour définir un style de musique), j’ai souvent dans mon coffre des disques dont la jaquette est superbe, qui laisse supposer une œuvre colossale et inspirée apte à marquer son époque et à éclairer d’une sonorité éblouissante les générations musicales à venir, mais qui en fait contiennent juste un truc bien pourri.Lire la suite de

Live de Sacrilege par les Yeah Yeah Yeahs chez LettermanPlus que quelques jours à attendre pour vous procurer l’album Mosquito des Yeah Yeah yeahs ! Sortie imminente = un minimum de promotion, et on a donc eu droit au premier live de Sacrilege chez Letterman ! Et quel live ! Si Karen O a perdu ses cheveux noirs, elle n’a rien perdu de sa fougue et de son originalité… mais, comme dans la chanson en fait, c’est du côté de la fin de la prestation qu’on prend réellement un grand pied… Avec l’intervention de la chorale gospel Lire la suite de