ADLS > The Golden Age par Woodkid : Conquest of Spaces, le single potentiel

Cover de l'EP Iron de WoodkidQui dit album cohérent, aux pistes semblables mais complémentaires, dit aussi difficulté d’en retenir une chanson en particulier pour la porter aux radios… L’exercice a pourtant été exécuté avec brio par Woodkid, en choisissant les dynamiques Iron et Run Boy Run, ainsi que la ballade I love you. Comme quatrième single, une chanson, Conquest of Spaces, sort un peu du lot par l’efficacité de son refrain, ritournelle facile à mémoriser, mais aussi par l’efficacité des accords décomposés à la flute : ajoutons à ça une intensité cinématographique assurée par des cuivres puissants, le résultat est un tube.

Une petite note quand même par rapport aux choix des singles précédents : si Iron et Run Boy Run étaient des choix logiques, I Love you ne nous avait pas franchement convaincu, lors de sa diffusion en avant-première sur France Inter. Son clip nous avait quand à lui déjà fait aimer beaucoup plus la chanson. Ce n’est que cette semaine, à l’écoute de la chanson intégrée dans l’album, qu’on se rend compte de sa puissance. La partie instrumentale qui va de 2’10 à 2’50 est assez magistrale : les instruments se mêlent et s’envolent : la puissance, justement, est subtilement gérée, les violons prenant petit à petit l’ascendant sur la batterie qu’on n’entend presque plus à la fin de la séquence. Une chanson qui reste simple dans sa construction, mais définitivement : un tube.

Redécouvrez le clip de I Love You ci-dessous :

5 commentaires

  1. Comme cette chanson est placée en haut du top de la semaine, elle mérite une seconde écoute. J’aime bien le côté industriel de la batterie, on dirait un bruit d’usine en arrière-plan. La mélodie est efficace, le clip est beau visuellement. J’aime bien les chansons qui racontent une histoire tragique, comme celle-ci. Tragique au sens premier, c’est-à-dire dont on sait depuis le début qu’elle va se terminer mal. C’est une chanson qui raconte une chute, de la première note à la toute dernière. Les quelques ponts au violon ont d’ailleurs une puissance évocatrice impressionnante, on les croirait sortis d’une bande-son de film.
    Par contre, tube ou pas tube, dur à dire. Avec un peu de promotion (comme ça semble être le cas), ça peut bien fonctionner. En plus, ce serait mérité, car elles n’ont pas dû être évidente à dresser les baleines…

Laisser un commentaire