Après s’être adjoints les services vocaux des meilleurs éléments de la nouvelle scène britannique (Jessie Ware, Sam Smith, AlunaGeorge, London Grammar, etc.), les Disclosure ont continué sur leur lancée en demandant au leader de l’excellent groupe Friendly Fires, Ed Macfarlane, de les rejoindre sur le titre Defeated No More : un des moments les plus marquants de l’album ! Disclosure a l’art de cultiver une construction atypique de ses chansons, on cherche un refrain qu’on ne trouve pas forcément… on attend une montée en puissance qui ne vient pas jusqu’à ce que le hook catchy « I can feel it working from the last you know » nous prenne et comble nos envies… trop peu longtemps ou bien juste ce qu’il faut ? Lire la suite de
Catégorie : Audio
ADLS > Disclosure feat. London Grammar – Help Me Lose My Mind
Si une certaine similitude peut être observée dans la production de la plupart des chansons de l’album Settle de Disclosure, une chanson sort néanmoins du lot : Help Me Lose My Mind, fruit de la collaboration entre Disclosure et les London Grammar ! Un vent de fraîcheur, un peu plus de douceur et surtout une mélodie imparable, peut-être la plus belle trouvaille intemporelle de l’album !
Écoutez Help Me Lose My Mind ci-dessous : Lire la suite de
Arctic Monkeys – Do I Wanna Know?
L’un des groupes de rock anglais les plus marquants de ces dernières années est de retour en 2013 avec un 5ème album. Pour cet album, les Arctic Monkeys nous teasent avec un premier single marquant : Do I Wanna Know? Le groupe d’Alex Turner évolue, la musique est moins fougueuse qu’en 2007, période de Fluorescent Adolescent ou Brianstorm, le tempo est lourd, les couplets assez minimalistes sont assez forts. L’album n’a pas encore de nom ni de date de sortie mais tout va bien, Do I Wanna Know? est là pour nous faire patienter ! Lire la suite de
Alex Beaupain – Période Pourquoi battait mon coeur
Début 2011, Alex Beaupain publie Pourquoi battait mon coeur, album précédant Après moi le déluge. Alex Beaupain y présente un univers un peu différent de son successeur, plus engagé, les touches électros sont plus présentes. Au départ est un bon exemple, mêlant histoire d’amour et politique… Beaupain y est vocalement proche d’Alain Souchon, une de ses références musicales et sur tous ses albums, le rapprochement vocal entre les 2 artistes est parfois troublant. Le titre éponyme de l’album, Pourquoi battait mon coeur, est un autre exemple de chanson plutôt efficace : Beaupain est indéniablement un faiseur de tube trop méconnu.
Un des extraits de l’album est le duo avec l’inévitable Camélia Jordana : Avant la haine. Lire la suite de
ADLS > Alex Beaupain – Je suis un souvenir & Je peux aimer pour deux
« Je suis un dernier souffle, je suis un premier cri
Un vieil homme en pantoufles, un bébé en body,
Je suis tout résumé, le meilleur et le pire,
Quand tout est consumé, je suis un souvenir. »
11ème chanson de l’album Après moi le déluge d’Alex Beaupain, Je suis un souvenir est une longue fresque mélancolique de 6minutes sur la mémoire et ce qu’il peut rester de nous à travers le souvenir de quelqu’un. Mais surtout un constat : au final, nous serons juste… un souvenir. La chanson s’étire, s’accélère, se calme, reprend… cette chanson, c’est la vie. Lire la suite de
Yelle reprend les Mathématiques Modernes avec A+B=C
Utiliser le vocabulaire des mathématiques pour faire une métaphore sur l’amour, c’est ce que proposait le groupe français Mathématiques Modernes en 1980 dans le titre A+B=C. Ce n’est pas très étonnant de voir un autre groupe français actuel reprendre cette chanson, un groupe habitué aux métaphores alambiquées et aux sons eighties : Yelle. Cette reprise arrive après l’excellent Amour parfait en début d’année, histoire de nous faire patienter pour leur 3ème album qui, espérons-le, sortira encore cette année !Lire la suite de
Austra – Painful Like
Le nouvel album des canadiens d’Austra, Olympia, sort ce 17 juin… Après un premier extrait plus que recommandable, Home, les voici avec un nouveau single : Painful Like. Et bon, en gros, on prend tous les bons éléments de Home (voix, boîte à rythme, synthés, influence), on les condense, on les met à la puissance 10 et on obtient un joli tube, efficace et dansant. Si la voix de la chanteuse est toujours particulière et un peu irritante, elle s’harmonise ici , épaulée par les chœurs, parfaitement avec ce genre de production. Lire la suite de
ADLS > Laura Marling, période A Creature I Don’t Know : The Beast et Sophia en écoute
Le problème d’artistes comme Laura Marling, c’est que leur univers est parfois un peu trop fermé, on pourrait avoir l’impression d’entendre un peu toujours la même chanson. C’est une qualité énorme aussi, on ne lui demande d’ailleurs pas d’en sortir (coucou Sia), mais il y a parfois moyen d’enrichir son univers de certaines influences pour amener un peu de fraîcheur et d’originalité à ses compositions. Lorsque Laura Marling sort en 2011 son album A Creature I Don’t Know, mené par le single Sophia, on aime, mais globalement, on sent peu d’évolution par rapport à I Speak Because I Can. Mais c’était sans compter l’ovni de l’album : l’excellente piste The Beast ! Lire la suite de
ADLS > Laura Marling, période I Speak because I can : Blackberry Stone et What He Wrote en écoute
En 2010, Laura Marling sort son second album intitulé I Speak Because I can. Album davantage cohérent (si c’était possible), il alterne pourtant les morceaux up-tempos et les ballades et dans ce dernier registre, elle excelle particulièrement. En écoute aujourd’hui, 2 morceaux plutôt calmes, donc : Blackberry Stone et What He Wrote. Dans Blackberry Stone, Laura Marling n’a besoin pour nous envoûter que de sa voix et sa guitare… et un violoncelle qui touche là où il faut, d’une façon plus subtile que sur Night Terror, par exemple.Lire la suite de
Artiste de la semaine > Laura Marling : Période Alas, I Cannot Swim
A l’occasion de la sortie de son (déjà) 4ème album, Once I Was an Eagle, la chanteuse britannique Laura Marling est notre artiste de la semaine ! Retour en 2008 : Laura Marling a alors 18 ans et publie son premier album « Alas, I Cannot Swim« . Elle va y dessiner les contours de son univers, un univers folk globalement interprété à la guitare acoustique qu’elle va conserver sur tous ses albums. Ca donne des titres comme My Manic and I, Night Terror, Old Stone ou encore l’interlude assez puissant « Crawled Out of the Sea« . Lire la suite de